Notre histoire

Depuis 1995, une recherche fondamentale de niveau mondial s’est développée à Lille dans le domaine du diabète, de l’obésité et des maladies cardio-métaboliques associées.

Depuis sa création, le groupe de recherche lillois en génétique humaine UMR 1283/8199 « (Epi)génomique Fonctionnelle et Physiologie Moléculaire du Diabète et des Maladies Associées », (INSERM, CNRS, Université de Lille, Institut Pasteur de Lille, CHU de Lille) dirigé par le Pr Philippe FROGUEL, est reconnu comme un leader mondial dans le domaine de la génétique du diabète et de l’obésité. 

Le groupe UMR 1011 « Récepteurs nucléaires, maladies cardiovasculaires et diabète » (INSERM, Université de Lille, CHU de Lille, Institut Pasteur de Lille) dirigé par le Pr Bart STAELS a acquis une réputation similaire dans le domaine de la physiopathologie et le traitement du syndrome métabolique et de ses conséquences sur le foie..

Ces deux groupes ont développé des approches complémentaires combinant la génomique humaine et animale à la biologie cellulaire et moléculaire et à la physiologie pour élucider les étiologies de ces maladies. Les principales découvertes de ces 2 groupes comprennent la découverte de différents mécanismes primaires de la dysfonction pancréatique du DT2 (notamment les gènes du MODY et du diabète néonatal, et aussi la première exploration du génome du DT2 par puces à ADN), l’identification de gènes régulant l’appétit (voie de la leptine/mélanocortine, et également le gène FTO), ainsi que le rôle des récepteurs nucléaires tels que les « PPARs » dans l’insulino-résistance et les maladies cardiovasculaires et leur application comme cibles thérapeutiques dans le traitement de ces pathologies.

Des liens étroits ont été établis entre les chercheurs de deux équipes, ainsi qu’avec l’équipe UMR 1190 « Recherche Translationnelle sur le Diabète » (CHU Lille, INSERM, Université de Lille, Institut Pasteur de Lille) dirigée par le Pr François PATTOU, afin de conforter les approches génomiques par l’utilisation de nouveaux modèles cellulaires d’origine humaine. Cette équipe a en effet acquis une expertise unique en France pour la préparation d’îlots pancréatiques humains (et plus généralement dans l’établissement de banques tissulaires d’origine humaine) et a contribué à plusieurs avancées significatives dans le traitement du diabète de type 1 par la thérapie cellulaire. 

Ensemble, ils ont fondé EGID en 2009, premier institut de recherche en France dédié spécifiquement au diabète, à l’obésités et leur complications.

Mai 2009
Avril 2011
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